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Mario Pietranna, auteur, musicien, acteur, chanteur est né en banlieue parisienne, il passe son enfance dans un pavillon situé sous les pistes d’Orly.
Son père Pietro, ouvrier en usine, sa mère Anna, femme au foyer parlent un très mauvais français. Ici, dans cette maison, on parle italien, on parle sicilien, on mange sicilien, on boit sicilien, on vit sicilien. Cette maison est un véritable coin de Sicile perdu au milieu de la banlieue parisienne. Il est doublement baigné dans la culture sicilienne et française.
A une époque où les instituteurs conseillent aux parents étrangers de ne parler que le français aux enfants, ses parents restent encrer dans la culture sicilienne : Ils parlent sicilien, mange sicilien, chantent sicilien. La maison familiale est une petite Sicile perdue dans une petite ville de la banlieue parisienne.
A 8 ans et à sa demande, Mario entre au conservatoire. Il y restera un an durant lequel il ne fera que du solfège. A la fin de l’année, Mario souhaite arrêter le solfège pour apprendre un instrument : guitare, piano ou autre. Par manque d’argent, et donc incapable de payer un professeur, ses parents sont dans l’obligation de refuser.
A 13 ans, suite à des problèmes cardiaques, Mario passe 4 ans dans un sanatorium perdu dans un village de Seine et Marne. Ses amis sont guitariste, pianiste, accordéoniste, flûtiste. Son ami guitariste lui apprend les accords de «la poupée qui fait non (M. Polnareff)», et de «Smoke on the water (Deep Purple)».
Sous promesse de se rendre régulièrement à la messe, il empreinte la guitare électrique du curé (une stratocaster) et les clés de la chapelle afin de jouer avec ses amis dans la chapelle de l’église. Bien entendu, il ne tiendra jamais sa promesse.
C’est à cette époque qu’il fait ses premiers pas sur les planches en intégrant le groupe théâtral du sanatorium. Il y joue des sketches qu’il écrit et une pièce d’Alain Scoff.
Son envie de musique est toujours présent. Pour la satisfaire au mieux, ses parents lui offre un clavier électrique acheté à l’hypermarché du coin. Ne pouvant lui offrir un professeur de musique, Mario apprend seul.
Côté théâtre, il prends des cours avec Christian Jehanin et intègre sa compagnie «Le Théâtre de l’Eclipse» à Juvisy-sur-Orge. Il y joue «Lorenzaccio» et le «Mistero Buffo» de Dario Fo, spectacle italien qui mêle théâtre et chants populaires. Le Mistero Buffo tournera en France et sera primé lors d’un festival de théâtre amateur au Havre.
- Grâce à ses premiers salaires, il s’offre une guitare et commence l’apprentissage de cet instrument en autodidacte.
- Il apprend l’harmonica à l’école « Marine Band Club » de Jean-Jacques Milteau dont le professeur n’est autre que Greg Zlap (harmoniciste de Johnny Hallyday.)
- Il prend des cours de chant avec Clémence Guégauf
Reconnu par ses pairs et il intègre le cercle fermé des harmonicistes professionnels du Marine Band Club.
Très vite, il créé le groupe «Made In Blues», joue pour M6, Betty Seymour, Katherine Kadge, Four Blues, Miss so and so, Henri Gravier… Il produit les CD: "Bienvenue en concert" et "Blues du Ciel" et participe au CD "Paroles de forains" de Katherine Tewe. La collaboration avec Henri Gravier l’emmène à joué dans un registre intimiste Jazz Bluesy lors d’une tournée baptisée «Le sicilien se rebiffe» dans laquelle il intègre quelques sketches sur la mafia.
Un ami comédien lui conseille d’écrire un vrai spectacle d’après ce concert. Et c’est la création de son premier Seul en scène «La Véritable Histoire de Don Mario » qui raconte l’ascension d’un sicilien dans la pègre new-yorkaise. Ce spectacle est un succès et tournera pendant 2 ans à Paris et Province.
Le goût du Seul en scène est si fort qu’il écrit «Mission 001 Possible», spectacle policier dans le quel il interprète une dizaine de personnages, et joue de l’harmonica et de la Mandoline.
Parallèlement, Il joue au cinéma dans «Notre dame brûle» de Jean-Jacques Annaud, «Une année difficile» de Toledo et Makache, « La nouvelle femme » de Léa Todorov...
Aujourd’hui Mario réécrit un spectacle hommage à ses parents « Les italiens ne voyagent pas, ils émigrent », qui raconte l’histoire d’un mineur sicilien émigrant en Italie du Nord puis en France et dont le fils deviendra un musicien et chanteur célèbre. Dans ce spectacle, Mario la comédie, de l’harmonica, de la guitare, de la mandoline et chante les chansons du répertoire italien, français et ses compositions.
Pietranna : au théâtre
Pietranna a commencé le théâtre à Juvisy-sur-Orge (91)
Ses débuts se font dans "Mistero Buffo" de Dario Fo et "Lorenzaccio" d' Alfred de Musset.
Il monte sur scène dans "le grand cabaret d'hiver" à Sainte Geneviève des Bois dans lequel il interprête un ivrogne harmoniciste
Puis il joue dans :
"Le Grand Cabaret d'hiver"
"La véritable histoire de Don Mario" qu'il écrit et interpréte
"Mission 001 possible" qu'il écrit et interpréte
"Le sicilien se rebiffe" qu'il écrit et interpréte
« Les italiens ne voyagent pas, ils émigrent » qu'il écrit et interpréte
Pietranna l'Acteur au cinéma
Au cinema, Pietranna est présent dans :
"Notre-Dame brule" de Jean-Jacques Annaud
"A la recherche de Jeff Panacloc"
"La petite histoire de France" pour W9
"Marinette Pichon"
"La nouvelle femme" biopic de Maria Montessori
"Une année difficile" de Nakache et Toledo
"Besoin d'Amour" de Frédéric Hazan avec Clémentine Célarié